jeudi, mars 16, 2006

Buenos Aires, Argentine
Recoleta et Palermo ... deux autres expériences urbaines intéressantes !

Voici les deux derniers quartiers de Buenos Aires que je m'étais proposé de vous présenter.

Je ne peux pas dire grand chose de Palermo, car je n'ai pu me rendre dans l'immense parc qu'on a développé dans ce secteur. C'est un autre de ces endroits que les porteños fréquentent beaucoup en fin de semaine, surtout le dimanche. Mais je ne serai probablement plus ici dimanche prochain. Ce sera pour un prochain voyage.

Ce que j'ai vu de ce quartier, c'est vraiment la partie urbaine, et je dois reconnaître que ce n'est pas la plus jolie de BA. Les édifices si jolis du centre-ville, on n'en voit plus une fois rendu dans ce secteur. Ce sont plutôt des édifices carrés. Cependant, il y a beaucoup d'arbres dans les rues. Et le quartier abrite plusieurs petits restos de cuisine étrangère. Pour la première fois en cinq mois, c'est ici que j'ai pu goûter à de la cuisine autre qu'argentine, italienne ou chinoise : c'était un resto aux plats vietnamiens, thailandais et "singaporiens". Super bon.

Quant à Recoleta, c'est un autre très beau quartier où on risque de marcher souvent la tête dans les airs, tant sont nombreux les édifices à l'architecture originale.

Sur l'édifice que l'on voit à la droite, on pouvait voir sur le haut de la façade, un écusson que vous pouvez maintenant identifier à la bannière des soldats de Jose de San Martin lors de leur lutte pour la libération de l'Argentine, du Chili et du Pérou. Et cette emblême explique aussi les choix de Belgrano quand il a conçu le drapeau du pays, avec le soleil au centre.

Le quartier contient de plus beaucoup de parcs dédiés soit à des pays, soit à des personnages illustres. Il y a même un autre monument de Jose de San Martin, mais qu'on voit agé et assis avec deux petites filles debout devant lui. Ça change du San Martin en militaire ou à cheval.

On y retrouve aussi des lieux culturels fort intéressants, dont le Jardin botanique avec ses sculptures et la présence d'une multitude de chats et le jardin zoologique, le superbe Musée National des Beaux-Arts dont un étage complet est dédié à l'art européen et un autre aux artistes argentins, le Centre culturel, cette vaste esplanade avec ses cafés et terrasses et le Cimetière Recoleta.

Le cimetière, inauguré en 1822, contient, comme plusieurs autres cimetières dans les grandes villes de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud, les restes de plusieurs personnages illustres du monde politique (Mitre, Roca, Sarmiento, Pellegrini, des noms qui désignent des rues dans presque toutes les villes argentines), militaire, artistique, civil, etc.

C'est la ville des morts au côté de la ville des vivants.

Une tombe, cependant, attire davantage l'attention quoiqu'elle soit de facture modeste comparée à beaucoup d'autres, c'est celle d'Eva (Evita) Peron qui joua, aux côtés de son mari-président, Juan Peron, un rôle politique important ici en Argentine dans les années 40-50, dont entre autres une loi accordant le droit de vote aux femmes en 1947.


Voilà. C'étaient mes premières impressions sur la capitale de l'Argentine. Je dis bien "premières impressions", car ce n'est pas en dix jours seulement qu'on peut découvrir toutes les possibilités d'une ville telle Buenos Aires. Mais c'est cependant assez pour pouvoir me dire que ce n'est pas la dernière fois que j'y mets les pieds.

Buenos Aires...ce n'est qu'un au revoir. Hasta Luego !

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