mardi, juin 18, 2002

Lima, Pérou

Ca y est, c'est parti!

Je pense que je suis pret pour le grand large.

Hier, j'ai fait les visites d'usage, du moins certaines, le monastere St-Francois avec ses catacombes (le seul cimetiere de Lima jusqu'en 1890 environ et qui comprend les ossements de plus de 70 000 personnes), et la cathedrale, detruite plusieurs fois par des tremblements de terre, mais a chaque fois reconstruite sur les memes lieux.

Durant la soiree, j'ai quitte un peu l'hotel (cocon bien utile pour la periode d'apprivoisement et en quelque sorte la "trousse de secours" des premiers jours dont parlait Edouard) pour manger dans un petit resto, puis je me suis promene sur la rue pietonniere qui etait bonde de monde.Un groupe de jeunes musiciens "blancs" jouaient de la musique, et les peruviens ecoutaient et jetaient quelques pieces de monnaie dans leur chapeau-tirelire. J'ai vu l'inverse plusieurs fois en voyage, des jeunes sud-americains jouant leur musique et la faisant decouvrir aux europeens, aux australiens, et meme aux montrealais. Ca c'est une mondialisation que j'aime.

A quelques reprises durant cette journee, des gens m'ont interpele tres gentiment pour savoir d'ou je venais, ce que je faisais au Canada, etc. Le peu d'espagnol que je possede me revient tres rapidement, mais je dois dire que je suis plus fonceux. Au diable le dictionnaire, je me lance en espagnol, parfois aide de l'anglais, et ca marche.

Et a la fin de cette journee, je me sentais un peu moins etranger.

Ce matin, je suis donc alle, par autobus, reperer le lieu ou je prendrai l'autobus pour ma prochaine ville, Huancaya. Un trajet de huit heures pour 300 kilometres, superbe a ce qu'on dit, et qui passe par une montee a plus de 4700 metres dans les Andes et une redescente vers Huancayo a pres de 3600 metres au-dessus du niveau de la mer.

Et je fus alors initie a une autre realite de la vie de voyageur, une tentative, non reussie cependant, de vol de mon sac par quelques jeunes d'une douzaine d'annees en plein rue et selon les modalites coutumieres. On attire notre attention en mendiant, puis des complices s'essaient, un pour le sac, l'autre pour les poches de jeans. Je me suis debattu et une dame s'est mise de la partie pour m'aider. Les jeunes se sont alors enfuis sans avoir rien obtenu. Mais je pense bien que je vais prendre un taxi demain pour me rendre au terminal d'autobus.

L'acclimatation a ma vie de voyage se fait plus rapidement que je ne le pensais. Je me sens donc pret a partir de Lima, quitte a continuer ma visite de cette ville au retour de ma premiere etape de voyage. Alors, demain matin a 8h00, en route pour Huancayo. GO!!!



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