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jeudi, mars 23, 2006

Punta del Este, Uruguay (De Montevideo : 135 kms)
Une ville balnéaire sous la pluie et hors saison...je repars demain !

Comme je l'ai déjà dit à propos de Mar del Plata, il n'y a rien de plus mortel qu'une ville balnéaire sous la pluie. Et si vous ajoutez à cela la morte saison...alors...on a juste le goût d'aller voir ailleurs.

Même les restos du bord de mer n'ouvrent qu'à partir de jeudi seulement. Et combien de cafés-Internet sont maintenant fermés. Et de plus, les prix doublent par rapport au coût de la vie à Montevideo... une chance que je suis arrivé un jeudi !

Quant à Punta del Este, coincée entre le Rio de la Plata plutôt calme et l'océan Atlantique aux vagues tumultueuses, je ne vois vraiment pas en quoi c'est la ville balnéaire la plus réputée des Amériques, comme elle prétend l'être.

En un premier coup d'oeil, elle ressemble à la plupart des villes balnéaires standards : plages, bord de mer aménagé en promenades, une défilée de restos, de bars, de discothèques et d'hôtels/appartements "carrés" en hauteur. Mais je cherche encore la "DIFFÉRENCE"...

Au moins il y a cette sculpture géniale sur le bord de l'Océan Atlantique.


Cet après-midi, j'ai commencé à planifier mes prochains 28 jours, car je dois être à Santiago pour le 20 avril. Et ce que je craignais s'est avéré : il y beaucoup plus de beaux coins à voir que le temps qui m'est alloué...alors je devrai faire des choix et couper.

Mes deux priorités : atteindre les chutes Iguazu et le nord-ouest de l'Argentine le plus rapidement possible.

D'où mon départ pour l'Argentine dès demain matin.

mercredi, mars 22, 2006

Montevideo, Uruguay
Après 10 jours à Buenos Aires...difficile de ne pas comparer !

Après avoir passé 10 jours à Buenos Aires, il est difficice de s'acclimater à une autre capitale beaucoup plus petite et très différente.

Montevideo s'est développée, comme Colonia, sur les rives du Rio de la Plata, cette rivière/mer (je ne comprends d'ailleurs pas en quoi c'est une rivière puisqu'à l'est le nom change pour l'Océan Atlantique. C'est une bien étrange rivière!). Aussi, la ville est-elle bordée, sur près de 25 kilomètres, par les "ramblas", un genre de muret avec une large trottoir où l'on peut se promener, mais pas le jour car le soleil frappe dur et il n'y a pas d'arbres. C'est donc pour les promenades de fin d'après-midi et de début de soirée, au coucher du soleil. Cette partie de la ville me fait beaucoup penser au bord de mer de la Havane.

Dans divers quartiers de la ville, des plages sont disponibles pour les citoyens. Mais comme on est ici au début de l'automne, les plages sont vides, même s'il fait encore 25 degrés le jour. Les écoliers cependant viennent y faire leur cours d'éducation physique avec leurs profs.


Dans son ensemble, la ville est assez jolie avec ses monuments et ses édifices à l'architecture originale. La Plaza Independencia avec sa porte qui indique là où se trouvait la citadelle à l'origine, mène à l'ouest à la vieille ville par une rue piétonnière, et à l'est à la rue principale, l'Avenue du 18 juillet bordée de quelques parcs et monuments de même que par l'édifice immense de la Ville et sa copie du David de Michel-Ange devant sa façade. Étrangement, le siège du gouvernement se trouve dans un tout autre secteur de la ville...Pourquoi? Je ne sais pas.

Mais, là où la différence est la plus marquanque avec BA, c'est dans la vie culturelle et la vie nocturne qu'on la trouve. Ici, dès 20h00, les magasins ferment et les rues se vident, même au centre-ville. Le fait que j'y sois venu en début de semaine pourrait peut-être expliquer cette tranquillité dès que le soleil s'est couché. Mais à BA, la vie au centre-ville était vivante chaque jour et chaque soir.

Aussi trois traits sont facilement remarquables : le peu de "panaderias" (pain, brioches, gateaux, biscuits...) et de "heladerias" (crème glacée), et le nombre effarant de gens qui, sur la rue, se promènent avec leur thermos d'eau chaude sous le bras et le gobelet à la main. Mon observation sur la "culture mate uruguayenne" semble donc se confirmer. Et je pense bien que les uruguayens battent les argentins sur ce point.


Mais on a vite fait le tour de la ville. Trois jours suffisent amplement. Je pars donc demain matin pour Punta del Este, "LA" ville balnéaire numéro 1 de l'Amérique du sud, dit-on.

Montevideo, Uruguay (De Colonia : 177 kms à l'est)
Pourquoi j'aime la pizza en voyage !

Ça faisait longtemps que je voulais vous parler d'un des mets les plus présents sur la planète (du moins dans la partie que j'ai visitée) et pourquoi c'est le mets que je préfère entre tous : la pizza.

Je vous en parle maintenant car je viens d'en manger une des plus succulentes : je n'ai pas arrêté de me dire : "CHR...qu'est bonne!" tout au long du repas.

Pourquoi j'aime la pizza en voyage?

Tout simplement parce que c'est l'un des rares mets que l'on peut contrôler, du moins en grande partie. Pour la pàte, pas grand chose à dire concernant nos goûts....on choisit alors quel resto nous offre la pâte qui se rapproche le plus de nos goûts : mince et croustillante, un peu épaisse, très épaisse...

Mais pour le reste, pour la garniture de cette tarte (car pour moi une pizza est une tarte sur laquelle on met tous les ingrédients qu'on aime), la liberté est presque totale. Mais souvent, on n'ose pas aller plus loin que le menu qui nous est présenté avec parfois de 10 à 20 choix de pizzas.

Mais malheureusement, jusqu'à présent, aucune des pizzas idientifiées dans tel ou tel resto ne correspondait à mes goûts. Alors je choisis la pizza qui se rapproche le plus de mes goûts et je donne mes spécifications au serveur : plus de sauce que normal (car j'adore les sauces-tomates et on n'en met jamais assez à mon goût!) et tel ou tel ingrédient à rajouter. Ainsi la pizza que je reçois est toujours près de celles que j'aime au niveau des ingrédients, mais est tout de même très différente au niveau du mixage de ces éléments.

Voilà pourquoi toutes les pizzas sont à la fois semblables et différentes de celles que l'on peut se faire à la maison.

Pour terminer ce propos, une anecdote qui m'est arrivé à Calafate dans un resto qui offrait des pizzas. ET j'avais très faim et le goût d'une bonne pizza. Je commande donc comme je l'ai indiqué plus haut.

La pizza m'arrive et il manque des ingrédients que j'avais demandé...grrrrrrrr...et de plus la sauce est presqu'invisible...regrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr. Je demande au serveur s'il veut bien m'apporter une sauce supplémentaire à part...aucune suite...je lui redemande...pas de suite, sinon que c'es impossible..

Enragé, je prends une serviette de table et j'écris mes doléances en espagnol adressées au responsable du resto et je signe. ET tout en indiquant au serveur que ce n'est pas à lui que j'en veux, je lui demande de remettre mon message à qui de droit. Il me dit avec un sourire en coin qu'il va le faire.

Résultat : une facture de 0.00 peso. Et une explication : le problème, c'est le cuisinier !

Morale de cette histoire : même en voyage, il faut demeurer un consommateur averti!

lundi, mars 20, 2006

Colonia, Uruguay (De Buenos Aires : 3 ou 1,5 heures selon le bateau choisi)
Colonia...une ville du patrimoine mondial reconnue par l'UNESCO

Colonia, c'est en face de Buenos Aires de l'autre côté de la rivière aux eaux boueuses, Rio de la Plata. Car c'est bien une rivière qui longe la côte de Buenos Aires et non la mer comme je l'ai écrit dans mon blogue sur Puerto Madero. Et cette large rivière, au nord, devient la Rivière Uruguay qui sert de frontière entre l'Argentine et l'Uruguay sur une bonne partie de l'ouest de l'Uruguay.

Colonia ne compte qu'une trentaine de mille habitants. C'est donc assez petit, et le Vieux Colonia une infime partie de la ville, mais ses origines coloniales sont encore bien présentes par ses maisons, ses rues en pierre, ses nombreux arbres qui forment un toit dans la plupart des rues.




L'Uruguay fut un temps une possession du Portugal et de nombreuses luttes s'effectuèrent entre l'Espagne et le Portugal. Ce fut l'Espagne qui gagna la guerre. Et le Portugal garda le Brésil. On retrouve encore dans la Vieille Ville des traces de ces luttes. Pour se protéger des ennemis venant les attaquer par la rivière qui encercle presque la ville et en fait une presqu'île, on érigea donc une citadelle : quelques murs de cette citadelle sont encore en place.

Et cette rivière prend encore aujourd'hui une place importante dans la vie quotidienne des citoyens de Colonia, ne serait-ce que pour s'y promener, s'y baigner, y pêcher, ou tout simplement venir contempler chaque soir le coucher du soleil.

Chez les jeunes urugayens de Colonia, deux choses m'ont plus particulièrement frappé jusqu'ici.

D'abord une présence très visible de petites vespas pour le transport, mais surtout la forte présence du mate chez les jeunes plutôt que du Coca-Cola comme chez les jeunes argentins. Au coucher du soleil, ils viennent s'asseoir en petits groupes sur le muret qui borde la rivière avec leur kit pour le mate (contenant de mate, thermos d'eau chaude et gobelet avec pipe/paille).

Mais je ne sais pas si c'est partout pareil en Uruguay. On verra bien.