vendredi, juillet 19, 2002

Rurrenabaque, Bolivie

Rurre, la differente

Rurre, c'est :
* 12 000 habitants avec 12 000 visiteurs par an;
* des motos, peut-etre au minimum une par famille, qui deviennent taxis le temps d'une arrivee de bus, et qui, autrement, font le tour du village;
* de multiples restos amenages avec des tables au dehors et des toits assez larges pour se bien proteger des risques de pluie, car on est ici en pays de "rain forests" (je n'ai jamais su la traduction francaise de ce terme...vous conaissez?), i.e. des forets qui doivent leur configuration bien speciale aux nombreuses pluies qui s'y repandent;
* un "petit dejeuner americain" qui, pour 2$, t'offre deux oeufs et jambon, un cafe au lait, petits pains chauds, beurre et confiture de fraises en quantite, et pour clore : une crepe avec miel et banane...succulent;
* une riviere, la Beni, qui la cotoie de bout en bout et qui accueille des canots tout en longueur qui peuvent recevoir jusqu'a une vingtaine de passagers;
* une vegetation tropicale avec collines tout autour;
* des maisons pour la plupart de bois, avec toits ou de chaume ou de tole (ca me rappelle les petits villages martiniquais ou encore plus ceux de villages "garifunas" des iles du Belize ou du Honduras) ;
* des rues non pavees, sauf le "boulevard" principal avec son terre-plein fleuri et la rue qui entoure la Plaza centrale;
* de possibles couchers de soleil qu'on admire assis a une terrasse face a la riviere en sirotant une bonne biere bolivienne;
* et par-dessus tout, les gens (jeunes et vieux, hommes et femmes) qui beaucoup plus qu'ailleurs, sont expressifs et ne manquent pas de te saluer avec un large sourire : buenos dias, buenas tardes et buenas noches, ils connaissent !

Et bien plus encore !

Quand on arrive dans un tel petit paradis, l'heure de pick-up de Coroico a Yolosa entasses les uns sur les autres avec nos bagages, les trois heures d'attente de l'autobus venant de La Paz, puis les 15 heures de bus, sur un chemin non pave et cahoteux, entrecoupees par une heure de souper a 19h00, une pause-pipi a 22h00 agrementee d'un controle de l'autobus (on ne nous demande meme pas nos papiers) par des gens de l'armee, un reveil en sursaut a 24h00 par un groupe de jeunes allemands qui ont decide de signaler la fete de l'un des leurs avec chants, ballons, feux d'artifices...

Quand on arrive, disais-je, dans un tel petit paradis, on oublie bien vite les heures qui ont precede...

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