Montevideo, Uruguay
Après 10 jours à Buenos Aires...difficile de ne pas comparer !
Après avoir passé 10 jours à Buenos Aires, il est difficice de s'acclimater à une autre capitale beaucoup plus petite et très différente.
Montevideo s'est développée, comme Colonia, sur les rives du Rio de la Plata, cette rivière/mer (je ne comprends d'ailleurs pas en quoi c'est une rivière puisqu'à l'est le nom change pour l'Océan Atlantique. C'est une bien étrange rivière!). Aussi, la ville est-elle bordée, sur près de 25 kilomètres, par les "ramblas", un genre de muret avec une large trottoir où l'on peut se promener, mais pas le jour car le soleil frappe dur et il n'y a pas d'arbres. C'est donc pour les promenades de fin d'après-midi et de début de soirée, au coucher du soleil. Cette partie de la ville me fait beaucoup penser au bord de mer de la Havane.
Dans divers quartiers de la ville, des plages sont disponibles pour les citoyens. Mais comme on est ici au début de l'automne, les plages sont vides, même s'il fait encore 25 degrés le jour. Les écoliers cependant viennent y faire leur cours d'éducation physique avec leurs profs.
Dans son ensemble, la ville est assez jolie avec ses monuments et ses édifices à l'architecture originale. La Plaza Independencia avec sa porte qui indique là où se trouvait la citadelle à l'origine, mène à l'ouest à la vieille ville par une rue piétonnière, et à l'est à la rue principale, l'Avenue du 18 juillet bordée de quelques parcs et monuments de même que par l'édifice immense de la Ville et sa copie du David de Michel-Ange devant sa façade. Étrangement, le siège du gouvernement se trouve dans un tout autre secteur de la ville...Pourquoi? Je ne sais pas.
Mais, là où la différence est la plus marquanque avec BA, c'est dans la vie culturelle et la vie nocturne qu'on la trouve. Ici, dès 20h00, les magasins ferment et les rues se vident, même au centre-ville. Le fait que j'y sois venu en début de semaine pourrait peut-être expliquer cette tranquillité dès que le soleil s'est couché. Mais à BA, la vie au centre-ville était vivante chaque jour et chaque soir.
Aussi trois traits sont facilement remarquables : le peu de "panaderias" (pain, brioches, gateaux, biscuits...) et de "heladerias" (crème glacée), et le nombre effarant de gens qui, sur la rue, se promènent avec leur thermos d'eau chaude sous le bras et le gobelet à la main. Mon observation sur la "culture mate uruguayenne" semble donc se confirmer. Et je pense bien que les uruguayens battent les argentins sur ce point.
Mais on a vite fait le tour de la ville. Trois jours suffisent amplement. Je pars donc demain matin pour Punta del Este, "LA" ville balnéaire numéro 1 de l'Amérique du sud, dit-on.
mercredi, mars 22, 2006
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