dimanche, avril 23, 2006

Hanga Roa, Rapa Nui (Île de Pâques), Chili ( De Santiago : 3700 kms - vol de 4h30)
Ça commence bien !

Arrivée à Hanga Roa après un vol de 4h30 : 11h30, heure locale...deux heures de moins qu'à Santiago et qu'à Jonquière. Accueuilli par un souffle de chaleur humide. Nous sommes en zone tropicale, et ça paraît. Nous sommes en plein Pacifique, à plus de 2000 kms de l'Asie et 3700 kms de l'Amérique du Sud.

Le temps de négocier à l'aéroport une chambre d'hôtel pour une semaine et de cueillir mon sac à dos, et nous voilà en route pour l'hôtel, situé pas très loin du "centre-ville". Je m'installe, je prends une douche et je fais une sieste, car je suis debout depuis 5h00 du matin.

Puis, je commence ma découverte de Hanga Roa, la ville la plus importante de cette île volcanique, où vit 75 % de la population. Et, dans le petit port de pêche, je rencontre mes deux premiers "moai", ces immenses statues taillées dans du roc volcanique. L'une tourne le dos à la mer et regarde vers l'intérieur de l'île, l'autre fait face à la mer.




Puis, un peu plus loin, le long de la côte, une autre série de moais se dressent, dos à la mer et érigés sur un "ahu" genre d'esplanade sur laquelle sont déposés les moais. Celui-ci a été restauré. Une petite bruine de quelques minutes vient rafraîchir l'artmosphère. L'un des moais est assez spécial : il porte sur la tête un genre de coiffure et ses yeux sont peints en blanc : assez surprenant.

Puis arrive la nuit.

Et là...une grosse surprise m'attend : moi qui pensais me rendre en ville pour la promenade traditionnelle du soir des villes chiliennes, ici, c'est la quasi-noirceur : à peine quelques lampadaires avec un éclairage des plus faibles. Une chance que mon hôtel n'est pas trop éloignée et que je me suis un peu promené durant l'après-midi.

Je soupe dans un petit resto : du poisson, une salade et du vin : le coût de la vie, ici, est très élevé.

Comme c'est samedi soir, je décide d'aller voir comment les gens de l'île vivent ces samedis soirs.
Je me rends donc dans la "noirceur" dans un bar recensé par Lonely Planet et situé pas trop loin sur la "rue principale". Aussitôt entré, je me rends compte qu'il n'y a que des jeunes "première année de cégep, une tv qui diffuse des vidéos avec de la musique très rock, deux tables de pool, et des assiettes de sandwichs ! Mais une jeune fille me demande de quel pays je viens et m'invite au bar...trop tard donc pour rebrousser chemin. Je commande une bière, et elle me dit que l'on fête sa soeur. Mal à l'aise, je demande si c'est un party privé. "Non...non", me répond-elle. Alors je m'installe, le temps de prendre deux bières et d'observer ces jeunes pascaliens en action...

Au retour vers mon hôtel, j'entends de la musique "à la fidjienne". Aussitôt entendu...aussitôt en route vers ces sons rythmés. C'est un autre bar avec un orchestre de l'île...et une musique polynésienne des plus entraînantes. Je retrouve donc en quelques minutes mes bons moments musicaux dans les îles Fidji et Tahiti.

Et ce n'est que vers trois heures du matin que je retrouve ma chambre...un peu éméché par trop de vin/bière.

Mais le sommeil vient réparer tout ça.

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