mardi, octobre 22, 2002

Guayaquil, Équateur

Ici, ça brasse...

Eh oui, ça brasse, d'abord dans mon corps. Ces derniers jours, depuis samedi, en fait, à Cuenca, j'ai été rattrappé par la Turista. Elle m'a eu ! Par contre, ça m'a donné l'occasion d'utiliser, pour la première fois, les Imodiums ou pilules contre la diarrhée. Pendant deux jours ce fut l'enfer : les toilettes ont reçu ma visite je ne sais combien de fois. Et pourtant je n'ai mangé ou bu rien de spécial...alors il y avait peut-être de la nourriture pas très fraîche. Je ne sais pas. Peut-être aussi que les deux jours de pluie à Cuenca et comme une annonce de grippe vite réprimée grâce à Tylénol (voilà, j'ai terminé la partie publicitaire de mon blogue !!!) ont facilité sa victoire sur moi. Mais ça semble se tasser.

Ça brasse aussi dans ma tête. Je viens d'acheter mon billet d'avion pour les Îles Galapagos me réservant le choix de la croisière de bateau (5 ou 8 jours ???) pour une fois rendu dans les îles. C'est comme prévu : tres cher même en basse saison. Mais tous ceux que j'ai rencontrés et qui en revenaient étaient enthousiasmés par leurs croisières dans les Îles.

Le problème : il y a plusieurs agences, plusieurs types de bateaux (3 niveaux : luxe, tourisme, économique) et de guides (niveau 1, 2 ou 3 selon leurs connaissances en biologie et en langues), de durée ( 4-5 ou 8 jours) et plusieurs trajets possibles. Alors un vrai casse-tête. Et comme ce n'est pas donné, même en basse saison (environ 450 $ US pour une croisière de 5 jours/4 nuits et 650 $ US pour celle de 8 jours/7 nuits), il devient très important de bien choisir. Deux facteurs priment : bateau et guide, car c'est la base même de la croisière.

Et comme Lonely Planet et le Routard disent tous deux qu'on peut avoir de meilleurs prix en négociant sur place des tarifs de dernières minutes, j'ai décidé d'attendre d'être rendu à Puerto Ayora pour choisir la croisière

C'est un peu pour tout ça que je fus avare de nouvelles ces derniers jours : plus de temps à cogiter sur mon plan de voyage d'ici la fin (il me reste à peine un mois et demi), à planifier ma visite des Îes et à reprendre le contrôle sur mon corps. Et vous savez sans doute le genre de feeling qu'on peut ressentir quand on est dans l'impossibilité de prendre quelque décision que ce soit parce quon n'a pas toutes les données nécessaires. Plutôt épuisant pour le ciboulot ! Conséquence : on a très peu la tête aux visites.

Et heureusement qu'il y a les parcs pour accompagner nos jongleries, Et ici à Guayaquil, la plus grande ville d'Équateur, des parcs, il y en a plusieurs !

Le plus intéressant est l'aménagement intelligent et super pratique et super relaxant, sur deux étages à certains endroits, du bord de la rivière Guayas qui longe l'est de la ville : on y retrouve une longue promenade de 2.5 kilomètres, agrémentée de nombreux bancs ombragés par la présence d'arbres ou de structures métalliques modernes, de fontaines traditionnelles et d'autres très XXième siècle, d'un jardin superbe nous permettant de donner un nom aux plantes et aux arbres rencontrés durant le voyage, d'aires de jeux pour les enfants, de sculptures abstraites et d'autres de personnages importants de l'histoire de Guayaquil, la première ville qui a acquis son indépendance, deux ans avant la prise de Quito. Au premier niveau, mais bien cachés, on retrouve un stationnement et un centre d'achat avec air climatisé. Et comme autres commodités : des toilettes publiques tout le long du parcours, et des restos, certains plus sophistiqués et d'autres genre "fast food", dont l'ineffable McDo qui a trouvé ici aussi, comme ailleurs dans le monde, le moyen de s'afficher en un lieu bien visible des marcheurs.

J'ajoute donc Guayaquil à mon palmarès, dans la catégorie "aménagement urbain du bord de mer ou de rivière".

Mais ici aussi, à Guyaquil, ça brasse ! La rue principale du centre-ville, qui va de la rivière jusqu'au Parc du Centenaire est un vaste chantier de construction transformant cette large avenue en voie piétonnière. Mais entre-temps, c'est le fouillis total et du bruit de marteau-pilon à profusion. Mais, comme l'écrit la ville sur des pancartes : la ville travaille à améliorer la qualité de vie de ses citoyens. Et elle y travaille sous un soleil de plomb et une température d'au moins 30 degrés plus humidité s'il vous plaît.

Alors vive l'air climatisé d'un café Internet !

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