mercredi, juillet 17, 2002

Coroico, Bolivie

Jeux de nuages !

Sans qu'on le veuille vraiment, en montagne, ils nous arrivent peu à peu, discrètement, sur la point des pieds, ou plus souvent encore, soudainement, sans avertir, avec leurs gros sabots.

Il y a les gros blancs joufflus, comme des ballots d'ouate, et qui prennent les formes que notre imagination veut bien leur prêter, et ceux, plus élancés, qui s'effilochent petit à petit tout au long de leur périple.

Il y a les solitaires qui préfèrent se tenir seuls dans le ciel, ceux plus sociables qui aiment bien se tenir en gangs sans toutefois trop se toucher, et aussi les grégaires qui, eux, se fondent les uns dans les autres à un point tel qu'on ne peut plus les distinguer les uns des autres.

Il y a aussi ceux qui courent à folle allure soufflés par le vent, ceux qui déambulent lentement dans le ciel poussés par une légère brise, ceux qui préfèrent la verticale à l'horizontale et qui s'arrachent de la vallée pour s'élever vers les sommets des montagnes ou, encore descendre des cimes des montagnes vers la vallée, mais il y a aussi ceux qui, plus stables, semblent figés dans le temps et dans l'espace et règnent sans partage sur les sommets enneigés.

Il y a les jolis blancs gonflés qui ouvrent la voie au beau temps et au soleil, les caméléons qui adaptent leurs diverses teintes de rosé, d'orange ou de bleu aux avancées du lever ou du coucher du soleil, il y a aussi les gris qui bientôt viendront déverser sur nous leur trop-plein, et les noirs qui annoncent la colère des cieux, avec bourrasques, éclairs et tonnerre.

Il y a ceux qui, plus genes, se tiennent loin de nous pour n'effleurer que la nature immobile, mais certains, plus audacieux, s'approchent et s'enroulent autour de nous a un tel point qu'il nous semble etouffer et ne plus rien y voir.

Il y a enfin ceux qui prennent toute la place et qui nous cachent tout, ne nous laissant voir, parfois, que des ombres, et d'autres, plus genereux qui laissent poindre de temps a autre soleil, lune ou etoiles.

Mais a certains moments, ils preferent se retirer, et laisser toute la place au ciel bleu ou noir, de meme qu'au soleil ou encore a la lune et aux etoiles, esperant sans doute qu'on s'ennuie un peu de leur absence et qu'on les reclame a nouveau.

Et les voila qui reapparaissent et recommencent a jouer avec nous pour notre plus grand plaisir.

Merci !


***********************************

Une breve explication sur ce blog : une première version, pas tres bonne...au panier. Je me reprends, les idees plus en place dans ma tete, je les ecris en attendant le pick-up pour Rurrenabaque...fausse manoeuvre, tout s'efface...grrrr...Je n'ai plus le temps de le retaper...Heureusement, Lonely Planet est en retard sur les nouvelles...Internet est arrive a Rurre.

Youpi !

Je pourrai donc vous raconter mes trois jours dans la pampa, que j'ai finalement choisi comme tour, puisque des "Rain Forests", j'en ai vues souvent dans mes autres vioyages, dont entre autres en Nouvelle-Zelande et en Australie.

Aucun commentaire: