lundi, novembre 21, 2005

Santiago, Chili
Santiago, une ville sans grande surprise

Ma période d'adaptation tire à sa fin. Je commence à avoir le goût de prendre la route. Ce sera pour demain : direction Talca, au Sud de Santiago. Ma visite plus approfondie de Santiago, je me la réserve pour la fin du voyage.

Ces cinq derniers jours, je les ai passés à marcher dans les divers quartiers de la ville. D'abord le Barrio Centro où l'on trouve des rues commerciales piétonnières, les quelques édifices majeurs du gouvernement, dont le célèbre Palacio de la Moneda. Au coeur de ce quartier, la Plaza des Armas avec sa cathédrale, sa statue du général Valdivia, père-fondateur de la nation chilienne, et en arrière-plan, des édifices plus modernes. Et on peut voir que, ici aussi, les préparatifs de Noël vont bon train. Le quartier contient aussi plusieurs musées dont celui de l'art pré-colombien des Amériques, du Mexique au sud du Chili. C'est le seul musée que j'ai visité. Il est divisé par région et par thèmes. C'est donc assez difficile d'avoir une vision historique claire. C'est peut-être sa plus grande faiblesse. Il contient cependant de fort belles et nombreuses poteries.

D'autres quartiers que j'ai sillonnés : Bella Vista, pour ses nombreux restos et terrasses et sa colline/parc où trône une immense statue de la Vierge; Barrio Bresil avec son parc où se donnent rendez-vous les familles de Santiago pour y faire du sport ou pour piqueniquer. Cette fin de semaine, il y avait un festival de groupes de jeunes musiciens. Les jeunes de Santiago s'y étaient donc donné rendez-vous, plusieurs avec leur grosse bière Escudos de 1 litre. En tout cas, pas grande différence entre les festivités ici et chez nous.

C'est d'ailleurs ce qui m'a frappé le plus depuis le début : Santiago n'est pas le lieu pour subir un grand choc culturel. On se retrouve en terrain connu, sauf pour la langue. La population est plutôt de type européen : très peu de visages latino ou indiens. On est très loin de celle des grandes villes comme Lima et La Paz.

Voilà mes premières impressions. Il faut les prendre avec un grain de sel. J'y reviendrai sûrement quand mon voyage sera plus avancé.

Aucun commentaire: