dimanche, février 26, 2006

Buenos Aires, Argentine
Mar del Plata...sans photos...et pourtant...

Eh oui, vous ne pourrez voir de photos de Mar del Plata, et pourtant j'en aurais eu de magnifiques à vous montrer...c'est une ville très photogénique.

Mais ma caméra...je ne l'ai plus ! Subtilisée dans mon sac à dos sans que je m'en rende compte. Ce n'est qu'en entrant à l'hôtel que j'ai constaté sa disparition. Il a plu une bonne partie de la journée. Alors les gens se pressaient près des facades des divers commerces des deux rues piétonnières, et c'est probablement à ces occasions de rapprochement que quelqu'un, discrètement, s'est servi : caméra, batteries, cartes 512 et étui ont été subtilisés.

Et comme j'ai maintennt la piqûre de la caméra, je n'attendrai pas mon retour pour m'en acheter une nouvelle, même si les prix sont un peu plus élevés qu'au Québec. Je vais donc magasiner demain à Buenos Aires.

Pour ce qui est de Mar del Plata, j'ai connu ciel gris, vents et pluie durant deux des quatre jours où j'y ai séjourné. La pluie attriste n'importe quel paysage, mais c'est doublement vrai dans une ville balnéaire comme Mar del Plata. Mais la dernière journée, le soleil étant revenu, j'en ai profité pour aller visiter les aménagements géniaux du port.

Une longue jetée de deux kilomètres (pour piétons et autos) s'avancent dans la mer avec tout au long une plage pour y faire de la planche à voile, la rencontre d'une colonie de 800 lions de mer, des mâles pour la plupart, un hallucinant cimetière de bateaux qui se désagrègent lentement sous l'effet de la mer et des vents, des gens qui, tout en prenant leur "mate" (boisson nationale : genre de thé qu'on sirote en groupe dans un genre de gobelet avec une paille de métal) et en devisant, lancent à la mer leur lignes pour y capturer quelques poissons, et au bout de la route, un resto offrant un menu de poissons et de fruits de mer et une immense statue de San Salvador qui, comme les touristes, apprécie la vue magnifique d'une bonne partie de la ville.

Alors si l'on ajoute à ce développement portuaire, une côte de près de huit kilomètres de plages développées en divers secteurs, un aménagement côtier sur plusieurs kilomètres et sur deux étages (route et bord de mer) avec plusieurs endroits pour s'y arrêter et s'y reposer, une vie culturelle intense dans les nombreux parcs de la ville, il est aisé de comprendre pourquoi les argentins ont adopté Mar del Plata comme leur coin de plages favori.

Et je pense bien que j'y reviendrai moi aussi un de ces jours.

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