Guayaquil, Équateur
Encore a Guayaquil ?
Eh oui, et vous vous demandez sans doute pourquoi ! Pour deux raisons fort simples.
D'abord le trajet Quito/Riobamba par l' "Allee des Volcans" m'a convaincu d'une chose : la necessite, si je voulais vraiment jouir des montagnes, de faire des trajets est/ouest plutot que nord/sud.
En effet, l'Equateur, comme le Perou, est divise en trois zones principales : la cote plus a l'ouest, la sierra/montagne au centre, et la selva/jungle plus a l'est. Et la sierra est composee de deux principales chaines de montagnes volcaniques separees par une large vallee (l'Allee des Volcans) qui va de Quito a Cuenca environ et ou se concentre pres de 50 % de la population equatorienne. Malheureusement, en faisant ce trajet "Quito / Latacunga / Ambato / Riobamba / Alausi / Cuenca", nous sommes, la plupart du temps (surtout entre Quito et Ambato), assez eloignes des montagnes elles-memes, de sorte que nous pouvons les voir a peine, surtout si les nuages se mettent de la partie.
Alors mon dernier projet de sillonner la Sierra d'est en ouest est des plus pertinents si je veux me rapprocher des routes et des paysages de montagnes. Surtout que les distances, ici en Equateur, sont beaucoup moins grandes qu'au Perou : en quelques heures, on peut, de la cote du Pacifique, rejoindre la Sierra, et le lendemain, en quelques heures tout au pus, on peut rejoindre la jungle equatorienne (ex. Esmeraldas/Quito : 6 heures et Quito/Lago Agria : 8 heures).
Hier j'ai donc effectue mon premier trajet est/ouest vers la cote : de Riobamba a Guayaquil par Bucay. La portion Riobamba/Bucay nous permet de traverser la sierra : des montagnes en cultures semblables a celles du Perou, mais beaucoup plus vertes, l'ensemencement des champs ayant, pour la plupart, ete fait. Puis plus on se rapproche du col de la montagne, plus la montagne devient aride et perd tous ses arbres. Et on redescend le versant ouest de la chaine de montagnes, et les arbres reapparaissent, et plus on descend vers le niveau de la mer, plus les montagnes accueillent une vegetation des plus luxuriantes et qui ressemblent beaucoup aux montagnes des pays tropicaux, avec arbres a fruits, dont principalement des bananiers. Et de Bucay a Guayaquil, c'est la plaine cotiere avec ses fermes/haciendas ou se cotoient les fermes laitieres avec ses troupeaux de vaches et celles avec ses immenses champs d'arbres fruitiers : bananes, mangues, avocats, ananas, cocos, et d'autres que je ne pouvais identifier.
Ce trajet m'a convaincu du bien-fonde de mon choix : ce fut un autre cinq heures de plaisir visuel.
Et le terme du trajet, Guayaquil, me permettait de revenir dans cette ville que j'ai beaucoup appreciee, meme si le centre-ville etait un vrai chantier de construction. Heureusement, le genial Malecon nous permet de venir se reposer des bruits infernaux du centre. Mais la principale raison qui m'incitait a y revenir avec plaisir etait le fait que j'y avais rencontre des gens super sympatiques et interessants. C'etait la une belle occasion de les revoir.
Et d'une pierre, deux coups.
vendredi, novembre 22, 2002
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